Le phygital est-il une tarte à la crème ?

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François MARQUET Directeur de création
Phygital-Billet-Auplaisir-part1

Une lapalissade ou seulement le dernier mot à la mode dans le retail après le click & collect, l’immersif ou la fluidification du parcours client ?

…c’est en tout cas le dernier avatar de l’évolution naturelle des magasins.
#Digital #Vitrine #ExperienceClient

Quelques chiffres

71% des 18-24 ans utilisent leur smartphone en magasin pour comparer, partager.
60% de tous les achats incluent déjà du digital (consultation de site, d’apps, de comparateurs, de partage etc).
Les distributeurs traditionnels se positionnent désormais en tête du peloton des grands sites marchands, et offrent tous des passerelles entre achats en ligne et en magasin.
Le phygital c’est donc du concret, seuls quelques enseignes dinosaures hésitent encore alors que 70% des clients croient à une diminution massive du nombre de magasins physiques,
(avec 1/3 des moins de 35 ans qui s’attendent à des paiements dématérialisés en magasin…).
Dans l’évolution de l’écosystème de la vente, ces nouveaux clients sont une espèce réellement nouvelle, qui va nécessiter de nouveaux vendeurs.

Le principe du phygital est simple :

« Ré-inventer » le commerce en associant les techniques de la distribution traditionnelle et les nouveaux dispositifs technologiques, les apps et sites mobiles des enseignes, les miroirs « intelligents », les bornes et autres beacons, les étiquettes intelligentes, les écrans souples qui se collent partout, les casques de réalité virtuelle pour essayer le produit et autres mini-projecteurs holographiques, les contenus vidéo et graphiques interactifs séduisants ou les petits robots qui nous disent bonjour dans les rayons.

Public expert

Un seul objectif: vendre durablement à un public de plus en plus informé.
Le tout dans un contexte de stagnation de la consommation, de tensions sur les marges, d’investissements numériques massifs des réseaux, d’incertitude quant aux modèles qui fonctionneront vraiment, avec une très forte réticence des Français face à l’exploitation de leurs données personnelles.

 « Il n’est de richesses que d’hommes »

Une seule évidence dans cette sélection brutale qui s’annonce pour les entreprises, le consommateur-client redevient le centre de toutes les réflexions. Mais, pour que cela fonctionne, au-delà des effets « waow », le chaînon humain ne peut être manquant, et l’effort des marques s’amplifie pour une transformation très rapide et significative des compétences des vendeuses et vendeurs.
Pour notre part, on sait ce qu’il nous reste à faire : leur fournir les bons outils. Comment ? rendez-vous en fin de semaine pour la suite de ce billet !


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