« On n’a qu’une seule fois l’occasion de faire une bonne 1ère impression » : vous connaissez n’est-ce pas ?
Eh bien je suis au regret de vous annoncer que, sur le web… c’est faux !
C’est pourtant au nom de cette maxime que nos clients veulent un site parfait au lancement. Particulièrement quand c’est leur premier site, ou un projet qui est en gestation de longue date. Or, voila, c’est en total désaccord avec les méthodes de création / gestion modernes comme le design thinking ou l’agile. Peux-t’on faire confiance à ces dernières ? En s’intéressant à l’état de l’art, et par expérience, oui, 100 fois oui ; à moduler en fonction des projets bien entendu.
Restons souple.
Il ne s’agit pas de faire un site parfait du premier coup, la perfection n’est pas de ce monde (Et c’est un DA qui parle !). Il s’agit de faire un projet qui correspond parfaitement aux besoins. Et les besoins évoluent. Ainsi, quand on passe tout son temps à faire une conception et des wireframes hors-sol, on risque de grosses déconvenues quand on saisit les contenus quelques mois plus tard. En effet, à ce moment là, les choses ont changé. J’avais 2 lignes de produits, j’en ai 4. J’avais 3 actus, j’en ai 15. Je croyais que les utilisateurs feraient ci ou ça, mais ils font le contraire. Je pensais que cette page ne serait pas vue, mais c’est là que tout le monde va. Et c’est la grandeur du digital, il faut s’adapter, en temps réel, mapper aux besoins des utilisateurs et à la vie de l’entreprise. La réussite est là : un bon concept, c’est le minimum. Une belle direction artistique, évidemment. Mais sans une réalisation juste et précise dans les détails, tout ça ne se voit pas.
Le web, ce n’est pas une rencontre, c’est un flux.
Dans ce continuum d’informations, la première impression ne compte pas, c’est l’exposition quotidienne qui compte.
Peu importe qu’au lancement le site n’aie eu que 3 fonctionnalités au lieu des 8 prévus, ce qui compte c’est que ça fonctionne, c’est vivant, « on air » et que les utilisateurs nous donnent (en vrai ou via Analytics) un retour de leurs usages, qui va permettre de réaliser les 5 autres dans la finesse.
Voilà le prix d’une expérience utilisateur réussie.
En savoir plus ?
– Methode « agile »
– Approche « Design Thinking »