« Il faut avoir affaire aux non-professionnels pour comprendre ce qu’est un professionnel. »
(Merci de retrouver l’auteur et la citation exacte si vous la connaissez !)
Mais au fait, c’est quoi la valeur ajoutée de notre métier ? Faire des formes ? Jouer avec des couleur et des typos ? si c’est ça, on se fera ubériser avant peu ! Oh, Minute ! en fait, c’est déjà fait, il existe des plate-formes ou vous pouvez vous faire faire tout et n’importe quoi plus ou moins automatiquement. Mais tout va bien.
La création, ce n’est pas une affaire de formes. Les formes, à supposer qu’elles ne puissent pas être faites par des machines (voir par exemple Deep Dream), peuvent être créées rapidement, démultipliées, elles ne valent finalement rien.
Alors quoi ?
Ce qui vaut, c’est le concept, la construction mentale qui place un signe dans une démarche particulière, unique, adaptée à des valeurs, en fonction d’un contexte, à destination d’un interlocuteur pris dans un moment choisi. Travailler sur une marque, c’est raconter une histoire, ou écrire cette histoire (le fameux storytelling).
Enfin, tout ce processus mobilise les forces vives de l’entreprise -ou du cerveau du client-, les interroge, les oblige à se positionner. Ça fait réfléchir tout le monde, autours des vrais sujets et des vraies questions, celles auxquelles il faut répondre pour construire l’avenir.
Et vous ?
Si vous avez juste besoin de remplir la case « logo », ou la case « application » sur votre checklist, les plate-formes et outils de crowdsourcing sont faits pour vous : pas chers, simples, sans engagement. En revanche, si vous voulez écrire un pan de l’histoire de votre entreprise, passez boire un café au studio. On va réfléchir ensemble. Par contre, prévoyez un peu plus de temps.
Le temps, la clé des grandes choses.